L’amour, l’amour, l’amour… ! L’amour qui fait tourner le monde. À l’approche de la Saint-Valentin, nous ne pouvions faire l’impasse sur le sujet. Mais plus qu’une occasion, le sujet de l’Amour au cinéma est en réalité incontournable. En effet le cinéma est un art dramaturgique, et qui dit dramaturgie, dit très souvent histoire d’amour. Contrariée ou heureuse, passionnelle ou inassouvie, sensuelle ou platonique, que l’on soit dans la comédie ou le drame, l’histoire d’amour est toujours jalonnée d’embuches.
« T’as d’beaux yeux tu sais », vous aurez certainement reconnu une phrase mythique du cinéma français, celle de Jean Gabin dans Le Quai Des Brumes, 1938 de Marcel Carné. C’est cette fameuse phrase qui précède l’un des plus beaux baisers à la française de l’histoire du cinéma, le fameux French Kiss dont tout le monde parle. Même l’actrice Michèle Morgan raconte avoir tremblé pendant le tournage de la scène !
Le rôle de l’Amour derrière la caméra
L’Amour au cinéma ou dans l’audiovisuel est une longue histoire jonchée de clichés, de coups de foudre, de coups bas, de coups théâtre, de provocation parfois, de péchés, de passion aussi… Tous les « médias » n’utilisent pas le thème de l’amour ou du « baiser » de la même façon. Par exemple, la publicité met en avant les corps et la sensualité, les polars aiment les amants, les thrillers la passion. Ce qui est certain, c’est que l’Amour, derrière la caméra, condense une force incroyable dont le baiser représente presque toujours l’apothéose.
Si le baiser apparaît parfois comme un cliché volé, ou à l’inverse, comme le dénouement d’un film, l’Amour dispose d’une fonction structurelle et narrative dans le déroulement du récit. En effet, l’amour est souvent l’élément déclencheur de l’arc central du scénario. L’amour déclenche, motive, et tient le héros tout au long de l’histoire. Il est ce qu’appellerait Joseph Campbell, l’élixir du personnage principal, ce qui sous-tend toute l’intériorité du héros.
Mais plus encore qu’un élément narratif, l’Amour joue aussi le rôle de balise, de repère pour le spectateur. Il permet à celui-ci de se projeter au cœur même du film. Il est comme un reflet, un catalyseur émotionnel, et devient alors absolument essentiel à l’œuvre.
Les différents visages de l’Amour :
Dans Séquences/La Revue Du Cinéma, un numéro spécial (No .11, Décembre 1957) est consacré à l’Amour, et notamment les différents visages que celui-ci revête. En voici une liste non-exhaustive :
– La passion : débordement sentimental qu’on retrouve souvent dans le cinéma américain. Dans le cinéma français, la passion aborde souvent un point de vue plus introspectif chez le personnage, tout en conservant la force dévorante de la passion.
– La rêverie : forme plus poétique, voire occulte de l’amour, au grès des flâneries et des parfums. L’Amour est abordé de manière plus mystérieuse.
– L’amour impossible : traduit l’impossibilité de s’aimer à travers un monde absurde et/ou corrompu, pris comme dans un étau de règles et de morales.
– L’amour simple : c’est l’amour des « petites gens », simples, généreux, l’amour qui lutte dans le quotidien difficile de la vie de tous les jours, avec ses joies, ses espoirs, ses peines et ses déceptions.
– Le manque d’amour : les personnages sont en prise avec les déséquilibres que peuvent provoquer l’absence d’amour et d’affection, se traduisant par divers désordres sociaux, violence, délinquance, recherche de reconnaissance.
Les plus belles histoires d’amour
Pour le plaisir du 7ème art, voici une fois n’est pas coutume, une liste de quelques-unes des plus belles histoires d’amour portées au grand écran, à compléter évidemment :
– Les enfants du Paradis
– Le lauréat
– West Side Story
– Out of Africa
– Sur la route de Madison
– In the mood for love, Wong Kar-wai, 2000
– Eternal sunshine of the spotless mind, Michel Gondry, 2004
– Les parapluies de Cherbourg, Jacques Demy, 1964
– La Strada, Federico Fellini 1954
– La Belle et la Bête, Jean Cocteau, 1946
– Her, de Spike Jonz, 2013
– Les secrets de Brokeback Montain, de Ang Lee, 2005
– Quand Harry rencontre Sally
– Coup de foudre à Notting Hill, Roger Michell, 1999
– Moulin Rouge, Baz Luhrmann, 2001
Cette liste est loin d’être exhaustive, à vous d’ajouter vos films préférés.
La Saint-Valentin approche, il est donc grand temps de revoir certains de ces films, ou peut-être, qui sait, d’écrire votre propre histoire d’amour ?! Si tel est le cas, Stardust MasterClass, la plateforme de formations en ligne dédiée à l’écriture, au Cinéma, à l’Audiovisuel et à l’Écriture, se tiendra à vos côtés pour vous accompagner tout au long de votre travail d’écriture, de la page blanche, à la réalisation de vos projets ambitieux !