• Casques 3D
• Expérience en réalité augmentée
• Son binaural
Le festival en chiffres
L’année dernière, Sunny Side of the Doc avait accueilli plus de 2 000 professionnels du secteur venus de près de 50 pays avec notamment 300 sociétés exposantes. Un festival français, mais avec une portée internationale : « On a de plus en plus d’Européens, de Chinois, de Nord-Américains qui viennent. On arrive à atteindre petit à petit cet équilibre entre participants français et étrangers », expliquait Yves Jeanneau, commissaire général du festival lors d’une interview accordée à France 3 l’année dernière. Le festival étant l’occasion de conclure de nombreux partenariats et achats, l’an dernier, près de 165 rendez-vous ont été organisés.
Pour cette 30e édition, le Sunny Side of Doc sera sponsorisé par plusieurs partenaires dont Arte, France Télévision ou encore le CNC. Le festival est à ce jour toujours ouvert pour les inscriptions. Plus d’informations sur le site : www.sunnysideofthedoc.com
Un regard particulier sur le documentaire
Outre les films présentés, le festival est également l’occasion de dresser un état des lieux du marché du documentaire. L’année dernière, le festival présentait son étude sur la précarisation du secteur. Intitulée « De quoi les documentaristes vivent-ils ? », cette étude pointe du doigt les difficultés rencontrées par les auteurs. « Tous genres confondus (documentaire, reportage, magazine, série), la rémunération moyenne pour un 52 minutes est de 12 461 euros », peut-on lire dans le rapport. « Cette moyenne cache évidemment des disparités abyssales puisque, pour un documentaire de 52 minutes, la rémunération la plus faible qui ait été indiquée est de 800 euros, et la plus élevée est de 37 000 euros. La rémunération moyenne varie également du simple au double selon la chaîne de diffusion : 8 364 euros pour un documentaire de 52 minutes sur une chaîne thématique (dont 56 % sont rémunérés moins de 8 000 euros) à 17 090 euros sur une chaîne historique (dont 64 % sont payés plus de 15 000 euros). »
Dans cette étude, disponible sur la Scam (société civile des auteurs multimédia), on peut y lire également que « 42 % des autrices et auteurs de documentaires gagnent moins de 20 000 euros nets par an, dont 23 % inférieurs à 13 000 euros nets, soit inférieurs au Smic et tout autant, 23 %, ont des revenus supérieurs à 40 000 euros nets », obligeant les auteurs à se lancer dans une activité complémentaire, voire une reconversion.
Avec 9 000 documentaires produits l’année dernière dont 410 diffusés en prime time, France Télévisions, qui aura un stand au Sunny Side of Doc, entend prolonger son engagement dans ces productions, notamment avec des documentaires spécialement conçus pour le numérique, ces derniers étant particulièrement prisés par les réseaux sociaux. Si France Télévisions mise autant sur le documentaire, c’est aussi parce que ses productions font régulièrement partie des films les plus rentables.
Le monde du documentaire vous intéresse ? Il est évoqué plus en longueur sur l’ebook gratuit qui se trouve sur www.stardustmasterclass.com, la plateforme dédiée au cinéma, à l’audiovisuel et à l’écriture qui a sorti une formation entièrement consacrée au documentaire