De plus en plus d’auteurs choisissent de publier eux-mêmes leurs écrits. D’ailleurs, les plateformes se multiplient pour leur faciliter l’accès aux lecteurs.
Pourquoi choisir l’autoédition ?
Publier soi-même son livre sans passer par une maison d’édition souffre d’une mauvaise réputation. Les journalistes et libraires, très conventionnels, ont tendance à penser que les auto-publiés sont les refoulés des maisons d’édition. L’auto-publication a été développée pour permettre justement d’être lu sans passer par les critères drastiques des éditeurs et la possible dénaturation du texte qui pourrait en être la conséquence. Ce choix a conquis de plus en plus d’auteurs chaque année : 11 500 en 2015 contre 4000 en 2005.
Les raisons qui poussent à s’auto-éditer sont à la fois d’ordre financier et humain. En effet, le coût d’une plateforme de distribution ajouté aux dépenses de marketing sont bien inférieures aux commissions ponctionnées par les maisons d’édition. En moyenne, un auteur touche 70 % du prix de vente sur une plateforme d’autoédition contre 6 à 15 % chez un éditeur. L’auto-publication permet également d’établir un lien direct de l’auteur au lecteur. L’écrivain peut donc entretenir lui-même son image auprès de son lectorat.
La dernière raison, et non des moindres, est la rapidité. En effet, les délais de publication et les premiers retours (de satisfaction et financiers) sont en moyenne d’un an chez un éditeur. L’auto-édition a l’avantage de donner accès aux bénéfices et aux avis des lecteurs pratiquement en temps réel. De plus, le livre numérique, avec l’aide des plateformes, permet une mise en ventes particulièrement rapide. Ce n’est l’histoire que de quelques clics.
Les maisons d’édition ne garantissent pas le succès !
Chaque maison d’édition parie sur les œuvres qu’elle défend, mais le succès n’étant pas une science exacte, certains livres publiés sont un échec commercial, tandis que d’autres manuscrits essuient bon nombre de refus avant de cartonner en auto-édition. C’est le cas de Cinquante nuances de Grey de E. L. James, qui a connu un succès fou sur le site de l’auteur avant d’être distribué par les éditions JC Lattès, mais aussi de Les gens heureux lisent et boivent du café, d’Agnès Martin-Lagand. D’abord auto-publiée, l’auteure a ensuite signé aux éditions Michel Lafon.
Certains grands auteurs se sont vu refusés par les maisons d’édition avant de se révéler être de vrais bestsellers. Pour illustrer cet exemple, nous pouvons citer J. K. Rowling, qui a dû persévérer pour faire entrer Harry Potter dans la vie des lecteurs anglais ; Stephenie Meyer a vu son manuscrit 14 fois refusé avant la parution de sa saga Twilight, et enfin la palme revient à Margaret Mitchell qui a présenté 39 fois Autant en emporte le vent avant qu’il puisse se retrouver dans les librairies et connaître le succès qu’on lui connaît aujourd’hui.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, écrire un roman est à la portée de tous. Que ce soit en étant édité ou en s’autopubliant, si vous avez un projet romanesque dans le tiroir ou un coin de votre esprit, découvrez comment le transformer en livre et le diffuser dans la formation que Stardust MasterClass a développée pour vous.